Moby Dick, la baleine blanche.

 

 

Moby Dick la baleine blanche .

En 1820, les marins du baleinier Essex ont connu une épouvantable expérience quand leur bateau a été coulé par un cétacé gigantesque.

Dans Au cœur de l’océan, Ron Howard raconte l’histoire vraie de ses hommes dont l’aventure terrible a inspiré Herman Melville(1819-1891) pour Moby Dick. « C’est un livre qui a beaucoup compté pour moi, explique le réalisateur parce qu’il parle de deux sujets qui me passionnent : l’aventure d’un homme et son obsession. »

 

Moby Dick1 (titre original en anglais : Moby-Dick; or, The Whale ; « Moby-Dick ; ou, le Cachalot ») est un roman de l’écrivain américain Herman Melville paru en 1851, dont le titre provient du surnom donné à un grand cachalot blanc au centre de l’intrigue.

 

images des ports
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Melville, qui fut lui aussi marin, comme la plupart des héros de ses romans, s’est inspiré de faits réels :

  • Les cachalots poursuivis portaient souvent un nom, Melville en cite cinq au chapitre 45 : Don Miguel du Chili, Morquan du Japon, Tom et Jack de Nouvelle-Zélande, Tom Timor.
  • le naufrage du baleinier Essex, qui sombra en 1820, après avoir été éperonné par un grand cachalot, 3 700 km au large des côtes de l’Amérique du Sud. L’un des marins survivants, Owen Chase, consigna cette aventure dans un livre qui parut en 1821. Herman Melville, qui a découvert le récit de ce naufrage en 1841 à l’occasion de sa rencontre avec le fils d’Owen Chase, s’en est inspiré pour l’écriture de son roman Moby Dick, paru en 1851.
  • L’existence d’une baleine blanche, dans les années 1830, souvent aperçue à proximité de l’île chilienne de Mocha. Criblée de harpons, Mocha Dickattaquait régulièrement les baleiniers. Mais contrairement au drame de l’Essex, aucune allusion dans le roman ni dans la correspondance de l’auteur n’authentifie cette référence, malgré l’essai de J. N. Reynolds intitulé Mocha Dick, ou la baleine blanche du Pacifique (1838).

Le livre:

La rédaction du livre fut entamée en 1850. Le roman fut d’abord publié à Londres en octobre 1851 sous le titre The Whale (Le Cachalot) — cette édition était incomplète et le titre n’était pas celui voulu par Melville. C’est peu de temps après, lors de sa parution américaine, en novembre de la même année, que l’ouvrage prit le nom de Moby-Dick; or, The Whale (Moby-Dick ou le Cachalot).

 

Melville a été influencé par plusieurs écrivains romantiques (Walter Scott, Washington Irving, Lord Byron, Mary Shelley) dans sa jeunesse. Il souhaitait les imiter dans un livre qui soit captivant et vivant, à la fois sur les plans de l’émotion et de la poésie.

Moby-Dick est paru à un moment crucial de la littérature américaine. En 1850, Nathaniel Hawthorne publiait La Lettre écarlate. En 1852, Harriet Beecher Stowe publia La Case de l’oncle Tom. En 1947, c’est Albert Camus, avec La Peste, qui s’inspira de Melville.

Attiré par la mer et le large, Ishmaël (en), le narrateur, décide de partir à la chasse à la baleine. Il embarque sur le Péquod (en), baleinier commandé par le capitaine Achab. Ismaël se rend vite compte que le bateau ne chasse pas uniquement pour alimenter le marché de la baleine. Achab recherche Moby Dick, un cachalot blanc particulièrement féroce et d’une taille impressionnante, qui lui a arraché une jambe par le passé. Achab emmène son équipage dans un voyage autour du monde à la poursuite du cachalot dont il a juré de se venger. Le Péquod finira par sombrer au large des îles Gilbert en laissant Ismaël seul survivant, flottant sur un cercueil.

Le roman est loin de se réduire à son aspect fictionnel : de nombreux chapitres sont consacrés à décrire minutieusement la technique de la chasse à la baleine ainsi qu’à s’interroger sur la nature (réelle ou symbolique) des cétacés, et peuvent se lire comme une seconde traque, spéculative et métaphysique2.

Dans Moby-Dick, Melville emploie un langage stylisé, symbolique et métaphorique pour explorer de nombreux thèmes complexes qu’il estime universels. À travers le voyage de son personnage principal, les concepts de classe et de statut social, du Bien et du Mal, et de l’existence de Dieu sont tous aussi bien explorés que les interrogations d’Ismaël sur ses convictions et sa place dans l’univers.

Ce livre est souvent considéré comme l’emblème du romantisme américain. Bien que sa première édition n’ait pas soulevé l’enthousiasme de la critique, Moby-Dick est aujourd’hui considéré comme l’un des plus importants romans de langue anglaise. En 1954, dans Ten Novels and Their Authors, l’écrivain britannique William Somerset Maugham a classé Moby Dickparmi les dix plus grands romans.