La grande barrière de corail souffre !!!
véritable poumon de la planète, la grande barrière de corail le long des côtes Australiènnes souffre et perd chaque année des centaines d’espèces de coraux
Les causes sont multiples : les tempêtes tropicales,le tourisme de masse, l’activité intense de l’agriculture et du trafic portuaire dans une zone proche de la barrière, mais surtout l’acidité des océans.
En quoi cela menace-t-il notre océan?
- http://www.unesco.org/new/fr/natural-sciences/ioc-oceans/priority-areas/rio-20-ocean/blueprint-for-the-future-we-want/ocean-acidification/
L’acidité de l’océan entraine une augmentation de la quantité d’énergie nécessaire à la construction des coquilles et squelettes d’un grand nombre de petits organismes océaniques et rend même leur survie impossible dans certains endroits. Cette acidité rend l’eau de mer corrosive pour les coquilles et squelettes de nombreux organismes marins, affectant leur reproduction et leur physiologie. Cela aura des impacts sur les écosystèmes océaniques que la science étudie toujours.
D’ici quelques décennies, la chimie des océans tropicaux ne permettra plus la croissance des récifs coralliens alors qu’une large partie des océans polaires deviendront corrosifs pour les organismes calcaires marins.
Comment est-ce que cela m’affecte?
Les récifs coralliens sont les viviers de l’océan, ils constituent de véritables foyers de biodiversité. Par exemple, certains récifs tropicaux peuvent abriter 1000 espèces par m². Leur déclin affectent le tourisme, la sécurité alimentaire, la protection des rivages et la biodiversité.
L’acidification de l’océan peut avoir des impacts négatifs majeurs sur beaucoup d’espèces de planton et de zooplancton qui représentent la base la chaîne alimentaire marine.
Le plancton joue un rôle majeur dans la survie de poisons plus gros, et sa disparition pourrait entraîner une réaction en chaîne au sein de ce réseau alimentaire. Cela affectera les industries de la pêche et de l’aquaculture dont le volume se chiffre en milliards de dollars. Cela représente également une menace pour la sécurité alimentaire des millions de personne parmi les plus déshéritées.
L’acidification de l’océan ainsi que le réchauffement des eaux de surface pourrait réduire la capacité de l’océan à absorber du CO2, augmentant la concentration de CO2 dans l’atmosphère et aggravant son impact sur le climat.
Conclusion de la conférence sur la protection de la grande barrière de corail.
Des félicitations, des bravos. Le Liban a même salué « la belle leçon » donnée par l’Australie. Les représentants des 21 pays membres du Comité du patrimoine mondial de l’Unesco, réunis à Bonn en Allemagne du 28 juin au 8 juillet, ont estimé mercredi 1er juillet que l’Australie avait entendu les préoccupations exprimées par l’organisation onusienne. La Grande barrière de corail n’a donc pas été placée sur la liste du patrimoine en péril. La décision était pour le moins attendue à Canberra.
La Grande barrière est « l’un des emblèmes de l’Australie », a souligné le ministre australien de l’environnement Greg Hunt devant l’Unesco. C’est l’un des principaux sites touristiques du pays : elle attire 2 millions de touristes chaque année et rapporte 6 milliards de dollars australiens (4,1 milliards d’euros). C’est également un site exceptionnel pour les chercheurs.
Située au nord-est de l’île-continent, elle est aussi étendue que l’Italie, avec ses 2 300 kilomètres de long. C’est le plus grand ensemble corallien du monde, avec plus de 400 espèces de coraux, plus de 1 500 espèces de poissons, 133 espèces de requins et de raies. Mais à partir de 2011, trente ans après son classement au patrimoine de l’humanité, l’Unesco a commencé à s’inquiéter de l’état de la Grande barrière.
Menaces multiples
L’Australie développait alors le port de Gladstone, sur la côte, dans la zone protégée. Le pays regorge de matières premières, en particulier de charbon, exporté principalement vers l’Asie à partir d’immenses ports situés dans cette zone. L’expansion du port d’Abbot Point, appelé à devenir l’un des plus grands du monde, continue de faire polémique. La Grande barrière de corail souffre surtout du changement climatique et de la détérioration de la qualité de ses eaux, liée en partie aux activités agricoles le long de la côte. Une donnée résume la situation : en trente ans, elle a perdu plus de la moitié de ses coraux.
L’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN), qui conseille l’Unesco, s’inquiétait encore, en mai, de la détérioration de l’état de la Grande barrière, en particulier dans sa partie centrale et méridionale. Même l’Australie n’a pas d’autre choix que de reconnaître que ce joyau est « sous pression ».
Comment alors expliquer la décision de l’Unesco, qui s’était montrée très critique il y a un an ? « L’année dernière encore, nous ne savions pas clairement si nous allions obtenir une réponse à l’échelle du problème de la part de l’Australie », explique Fanny Douvere, responsable du programme maritime au Centre du patrimoine mondial de l’Unesco. Mais le pays a finalement fourni une réponse jugée « très sérieuse ». Dans un plan à long terme présenté en mars, l’Australie promet de réduire de 80 % d’ici à 2025 la pollution de l’eau provenant des terres agricoles. L’investissement total pour la Grande barrière dans la décennie à venir devrait s’élever à 2 milliards de dollars.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/planete/article/2015/07/01/la-grande-barriere-de-corail-evite-le-classement-en-peril_4666328_3244.html#z643EP0LQ0xbFmYg.99https://bourgkourou.wordpress.com/2011/11/21/1178/
La grande barrière de corail présenté par Clément et Philippe.
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